Affaiblissement de la vue : le secret des indigènes et des centenaires à yeux de perle dévoilé

Affaiblissement de la vue : le secret dévoilé

Tout le monde naît avec une vue correcte et saine hormis les rares cas d’hérédités et de complications génétiques. Avec l’âge, cependant, les troubles de la vision arrivent. La dégénérescence maculaire, de la cataracte ou du glaucome sont des exemples de problèmes oculaires fréquents. 

Il y a quelques années de cela, la presbytie survenait dans notre société vers l’âge de 48 ans ou plus. Aujourd’hui, un jeune de 30 ans peut déjà se plaindre de cette pathologie. Cette dégénérescence des yeux commence ainsi de plus en plus tôt. Pourtant, les indigènes d’Amazonie et de la Chine, vivant dans les zones reculées, en plein nature porte rarement de verre de correction. Mieux encore, les personnes âgées du village de Quang Xi arrivent à voir très nettement à 100 ans et plus.

Par ces simples faits, une question arrive en tête. Quel est alors le secret de l’affaiblissement de la vue. Autrement dit, pourquoi nous, vivant dans une société moderne subissons un vieillissement accéléré des yeux ? 

La santé oculaire dépend en effet de plusieurs paramètres : hygiène de vie, santé psychologique et émotionnels, environnement et de facteur climatique entre autres. Une violation de ces paramètres justifie l’affaiblissement de vue à un rythme exponentiel. Voici les causes ou le secret de l’affaiblissement de la vue.

Le manque de clignement des yeux

Dans une minute, nos paupières sont censées cligner entre 10 et 20 fois. Cela s’ajoute lorsque nos yeux se sentent en danger et se ferment en guise de protection. Avec nos habitudes de vies modernes, à l’école et au bureau, les paupières se figent et manquent de clignement. Cette situation, prolongée, active pourtant, l’affaiblissement précoce de la vue. 

Le manque de clignement des yeux favorise la dégénérescence du pigment capteur de lumière.

Dès notre plus jeune âge, en commençant l’école, nous sommes formés à rester concentrés sur un point précis. Il faut regarder au tableau pour comprendre les explications de leçon ou de fixer les étapes effectuées par la maîtresse pour réaliser un travail manuel par exemple. Et nous nous accommodons cette habitude jusque dans nos professions respectives. Pourtant, en regardant de manière prolongée la même chose, les yeux manquent de cillement. Ce petit geste de clignement des yeux joue en effet un rôle très important. Il active, la régénération de notre pourpre rétinienne, le pigment permettant à nos yeux de capter la lumière. Ce pigment se décompose sous la lumière et a besoin d’une infime obscurité pour se recomposer. Un clignement de nos cils permet cette régénérescence.

Le manque de clignement des yeux diminue le film lacrymal nettoyeur et protecteur des yeux.

Le cillement aide aussi notre paupière à étaler le film lacrymal sur l’ensemble de nos yeux. Ce film joue un rôle de protection, car il protège la cornée contre le vent et les poussières. Si des débris ou corps étranger arrivent toutefois à faire éruption à l’un de notre œil, le film aide nos yeux à les éliminer. Il assure aussi une égalisation de la surface oculaire. Autrement dit, il joue un rôle important dans l’astigmatisme. Moins nous cillons, moins nous produisons de film lacrymal.  

Image par analogicus de Pixabay

Une mauvaise hygiène de vie

Fumer est déconseillé pour avoir une bonne santé générale. Le secret de l‘affaiblissement de la vue le confirme. Le tabac contient en effet des composants chimiques. En fumant, nos poumons absorbent ces produits nocifs et les transportent dans notre sang jusqu’à atteindre nos yeux. De cette manière, il y a augmentation des radicaux libres au niveau de nos cristallins entrainant une accélération rapide de notre vieillissement oculaire. Il cause ainsi l’ischémie rétinienne, la cataracte précoce ou encore la DMLA. Mais la fumée impacte aussi directement notre œil, car la fumée monte directement pour irriter et dessécher nos yeux.

Une mauvaise alimentation

L’alimentation joue aussi une importance cruciale dans notre santé oculaire. Boire suffisamment d’eau diminue le risque de dessèchement des yeux et avoir une alimentation saine et équilibrée apporte la santé au cristallin et cornée. Les aliments en boite, contenant des conservateurs chimiques sont à bannir pour éviter un affaiblissement précoce de la vue.

Un excès d’écran

Passer des heures devant un écran d’ordinateur ou devant la télévision mène à une tension oculaire permanente. Cet état, prolongé des yeux, maintient en effet, les muscles de nos cils tendus. Cela mène à la longue à des troubles visuels comme la myopie entre autres. En plus, fixer l’écran en jouant à des jeux vidéo, en regardant un film ou en travaillant pendant des heures conduit à un abaissement de l’acuité visuelle. En effet, notre œil dispose d’un mécanisme naturel d’accommodation permettant de voir de près et de loin sans difficulté. Toutefois, par la fixation continue de l’écran, pendant une période répétée, nos yeux perdent cette facilité d’adaptation. Ils regardent pendant plusieurs heures un écran situé à la même distance et nécessitant dans la majorité des cas, une concentration particulière joue aux défaveurs de nos yeux. Les effets d’excès se manifestent par de la rougeur des yeux, par des picotements, des clignements involontaires des paupières et des larmoiements. Faire une pause de temps à autre lorsque nous sommes obligées de rester longtemps derrière notre écran, contribue à limiter la vieillesse rapide de nos yeux.

L’usage excessif de lumière artificielle 

La lumière naturelle du jour est le moment idéal pour une lecture. Sous une lampe, nos yeux font plus d’effort et consomment jusqu’à 3 plus d’énergie que pendant le jour. C’est encore pire de lire sur un écran d’ordinateur ou sur une tablette, car nos yeux travaillent 10 fois plus. S’il est obligatoire de lire ou de regarder les écrans dans la soirée, sans lumière naturelle, le mieux est de les regarder dans le noir. 

Manque d’espace utile pour une stimulation visuelle correcte

Nos yeux ont besoin d’une variété de visuels pour une bonne stimulation. Une richesse de l’environnement, avec de grands espaces est ainsi bénéfique à la perception. Le défaut d’étendue de la ville limite ainsi notre stimulation visuelle. Il faut aussi noter que nos yeux se relaxent en regardant loin.

Autres facteurs

Mise à part ces éléments, les conditions climatiques apportent aussi leurs lots au secret de l’affaiblissement de la vue. Le froid des vents entraîne par exemple une plus grande sécrétion de larmes, un œdème de la conjonctive et un gonflement de la paupière. Au contraire, un vent chaud peut mener à une photophobie, à une congestion de la conjonctive ou encore à des sensations de brûlure oculaire. 

Un excès d’émotion de tristesse, de joie, d’amour, de haine, de peur ou de désir apporte aussi une perturbation de l’irrigation du sang dans les yeux, mais impacte aussi l’énergie oculaire.

La maladie de Parkinson : comment la détecter et la soigner ?

La maladie de Parkinson, la détecter pour mieux la soigner

La maladie de Parkinson est difficile à diagnostiquer parce qu’il n’existe pas de test spécifique pour cette condition. Les symptômes varient d’une personne à l’autre et un certain nombre d’autres maladies présentent des symptômes similaires, ce qui signifie que des erreurs de diagnostic peuvent se produire. Mais ce qui est certain, c’est que la détection permet de mieux la traiter.

Les symptômes de la maladie de Parkinson

Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont :

  • Secousses ou tremblements : Appelé tremblement au repos, tremblement d’une main ou d’un pied qui se produit lorsque le patient est au repos et qui s’arrête habituellement lorsqu’il est actif ou en mouvement.
  • Bradykinésie : lenteur des mouvements des membres, du visage, de la marche ou de l’ensemble du corps.
  • Rigidité : Raideur dans les bras, les jambes ou le tronc
  • Instabilité de la posture : Troubles de l’équilibre et chutes possibles

La personne peut aussi éprouver de la douleur et de la difficulté à dormir, entre autres changements. Celles-ci sont dues à des changements dans le cerveau, et en particulier à l’agglutination de certains types de protéines et à de faibles niveaux de dopamine dans le cerveau.

Obtenir un diagnostic précis de la maladie de Parkinson peut aider à améliorer les perspectives d’évolution de l’affection. Si une personne suit un traitement avant que les symptômes ne s’aggravent, les médicaments peuvent ralentir ou aider à prévenir.

Diagnostic de la maladie de Parkinson 

Plus la maladie de Parkinson peut être identifiée tôt, plus elle peut être traitée efficacement. Les efforts visant à cibler la maladie à des stades plus précoces sont en cours, bien qu’à l’heure actuelle, elle soit encore considérée comme un  » diagnostic clinique « l. Cela signifie qu’aucun test sanguin ou d’imagerie ne peut nous dire avec certitude que vous avez la maladie de Parkinson. 

Les spécialistes sont actuellement à la recherche des moyens d’identifier les caractéristiques ou les symptômes à des stades précoces. Par exemple, des scientifiques anglais ont mis au point un test oculaire non invasif qui permet de détecter la maladie de Parkinson avant l’apparition des symptômes physiques. L’observation des changements dans la rétine peut offrir des indices.

Voir un spécialiste

Découvrir que vous avez la maladie de Parkinson peut être très difficile. Beaucoup de gens retardent leur visite chez le médecin par peur. Cependant, agir à un stade précoce offre les meilleures chances de contrôler les symptômes et de ralentir la progression de la maladie.

Si vous décidez de consulter un spécialiste, c’est généralement une bonne idée d’emmener quelqu’un avec vous. Vous trouverez peut-être utile de prendre des notes et de noter toutes les questions que vous avez avant de partir.

Ce que les médecins recherchent lorsqu’ils diagnostiquent la maladie de Parkinson

Certains signes et symptômes physiques remarqués par le patient ou ses proches sont habituellement ce qui incite une personne à consulter un médecin. Une fois que le patient est au cabinet du médecin, ce dernier :

  • Prend ses antécédents médicaux et fait un examen physique.
  • Se renseigne sur les médicaments actuels et passés. Certains médicaments peuvent causer des symptômes qui imitent ceux de la maladie de Parkinson.
  • Effectue un examen neurologique, teste l’agilité, le tonus musculaire, la démarche et l’équilibre.
Photo de Matthias Zomer provenant de Pexels

Les examens que le médecin peut prescrire

Par la suite, le médecin peut ordonner les examens suivants :

  • Une prise de sang : cela peut aider à écarter d’autres conditions, comme des taux anormaux d’hormones thyroïdiennes ou des dommages au foie.
  • TDM ou tomodensitométrie : un scan qui peut vérifier les signes d’un accident vasculaire cérébral ou d’une tumeur au cerveau. S’il n’y a aucun signe d’accident vasculaire cérébral ou de tumeur cérébrale, la plupart des TDM ou des tomodensitogrammes des personnes atteintes de maladie de Parkinson semblaient normaux. 
  • Tomographie par émission de positons (TEP) : il s’agit d’un test d’imagerie qui peut parfois détecter de faibles niveaux de dopamine dans le cerveau. La TEP coûte cher, et ce ne sont pas tous les hôpitaux qui l’offrent, donc cette option n’est pas toujours disponible.
  • Tomodensitométrie par émission monophotonique (TEMP) : c’est ce qu’on appelle aussi un scan du transporteur de dopamine.

Quels que soient les résultats de l’examen, le médecin tiendra compte avant tout des signes et des symptômes de la personne au moment de poser un diagnostic.

Combien de temps faut-il pour obtenir un diagnostic de maladie de Parkinson ?

Le temps nécessaire pour obtenir un diagnostic peut varier d’une personne à l’autre. Certaines personnes peuvent recevoir un diagnostic de maladie de Parkinson assez rapidement, mais pour d’autres, le processus peut être long. Cela peut être dû à un certain nombre de facteurs, notamment vos antécédents médicaux, votre âge et les symptômes que vous présentez.

La façon dont vous réagissez au traitement peut aider votre spécialiste à poser un diagnostic. Tenir un journal ou un registre de vos symptômes donnera au spécialiste plus d’informations pour guider sa décision.

Traitement de la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson ne peut être guérie, mais les médicaments sont souscrits pour alléger les symptômes. Votre médecin peut également recommander des changements à votre mode de vie, en particulier l’exercice aérobique continu. Dans certains cas, une thérapie physique axée sur l’équilibre et les étirements est également importante. Un orthophoniste peut vous aider à améliorer vos troubles de la parole.

Médicaments

Les médicaments peuvent vous aider à gérer les problèmes de marche, de mouvement et de tremblements. Ces médicaments augmentent ou remplacent la dopamine. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont de faibles concentrations de dopamine dans le cerveau. Cependant, la dopamine ne peut pas être administrée directement, car elle ne peut pas pénétrer dans votre cerveau.

Interventions chirurgicales

Lors d’un stimulation cérébrale profonde, les chirurgiens implantent des électrodes dans une partie spécifique de votre cerveau. Les électrodes sont connectées à un générateur implanté dans votre poitrine près de votre clavicule qui envoie des impulsions électriques vers votre cerveau et peut réduire vos symptômes de la maladie de Parkinson.

Conclusion

Pour conclure, la maladie de Parkinson est difficile à diagnostiquer parce qu’il n’existe pas de test spécifique pour cette condition. Les symptômes varient d’une personne à l’autre et un certain nombre d’autres maladies présentent des symptômes similaires, ce qui signifie que des erreurs de diagnostic peuvent se produire. Le traitement précoce dépend d’un diagnostic précoce, il est donc important de prendre note des symptômes de la maladie de Parkinson et de consulter un médecin dès que possible.

Prise en charge des personnes âgées : le responsabilité de la société

La responsabilité de la société de prendre soin des personnes âgées

Les problèmes des personnes âgées sont devenus plus prononcés aujourd’hui qu’auparavant. C’est pourquoi tous les pays développés et en développement devraient prendre diverses mesures sociales, législatives et sociales pour protéger les intérêts des personnes âgées. Voyons la responsabilité de la société dans la prise en charge des personnes âgées.

La responsabilité de la famille

Le gouvernement français encourage les familles à garder le contact avec leurs proches âgés. En droit français, les héritiers en ligne directe sont tenus de couvrir les charges des parents âgés qui n’ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins. L’article 207 du Code civil dit que les enfants sont tenus d’honorer et de respecter leurs parents, de leur verser une allocation et de leur fournir ou de financer un logement.

La responsabilité de l’état

L’État a attribué de façon différente à l’individu et à sa famille ou à la collectivité la responsabilité des soins et du soutien aux personnes âgées. Selon le rapport de l’Etat sur l’allongement de la durée de vie, le coût des soins aux personnes âgées en France était estimé en 2010 à 34 milliards d’euros, dont 77% étaient pris en charge par le secteur public.

Comment assumer votre responsabilité pour les personnes âgées ?

Pour les soins aux personnes âgées, les professionnels de la santé conseillent un dépistage précoce et un soutien approprié lorsqu’elles ne sont pas encore dans une situation de dépendance aiguë. Deuxièmement, la priorité doit être accordée aux services d’intervention et de soutien à domicile, sans hébergement à plein temps ni hospitalisation à domicile. 

Bref, la prise en charge des personnes âgées est une responsabilité qui concerne tout le monde.

Les symptômes de la maladie d’Alzheimer et les symptômes

Le tour de la maladie d’Alzheimer pour une identification efficace.

« La maladie d’Alzheimer », rien que le fait d’entendre ce nom fait frissonner plus d’un. Personne n’a envie de perdre ni sa mémoire ni son autonomie. Qu’en est-il exactement de cette maladie ? Quelles en sont les causes ? Comment pouvons-nous l’identifier ? Quels traitements ? Autant de questions auxquelles nous allons apporter des réponses dans l’article qui suit.

La maladie d’Alzheimer : de quoi s’agit-il au juste ?

La maladie d’Alzheimer est une maladie cérébrale caractérisée par une perte de certaines fonctions du cerveau. C’est une pathologie neurodégénérative engendrant progressivement la mort neuronale. Le malade perd peu à peu sa mémoire et ne pourra plus s’adonner aux diverses activités de son quotidien. Cette maladie se caractérise par deux types de lésions :

  • Les plaques amyloïdes : il s’agit en fait de dépôts extraneuronaux de protéine béta-amyloïde. Elles ont un effet toxique sur les cellules nerveuses.
  • La protéine tau qui est un composant naturel du cerveau, subit une modification au cours de la maladie d’Alzheimer. Cela provoque la dégénérescence neuro fibrillaire, le disfonctionnement et la mort des neurones.

La maladie d’Alzheimer : qui sont les plus touchés ?

La maladie d’Alzheimer affecte en général les personnes âgées de plus de 80 ans. En France, près de 15 %, des personnes de cette tranche d’âge sont concernées. Toutefois, cette pathologie peut se déclarer bien assez tôt. Actuellement, 33 000 malades sont âgés de moins de 60 ans. Au-delà des 65 ans, le nombre de femmes touchées est le double de celui des hommes.

En France, en 2015, les patients comptaient 900 000. Les nouveaux cas recensés annuellement remontent à 225 000. Il est estimé qu’en 2020, la maladie d’Alzheimer affectera le quotidien de 3 millions de personnes. À l’échelle mondiale, plus de 35,6 millions d’individus sont affectés par cette pathologie. Tous les ans, 7,7 millions de nouveaux cas apparaissent.

La maladie d’Alzheimer : quels en sont les facteurs déclencheurs ?

Les deux facteurs de risque confirmés jusqu’alors sont les prédispositions génétiques et l’âge. C’est dans les années 1990 que les scientifiques ont pu identifier les gênes liés au déclenchement de la maladie. D’autres facteurs probables sont étudiés actuellement. La sédentarité, une mauvaise hygiène de vie et d’alimentation sont pointées du doigt. En effet, elles favorisent les maladies et les troubles cardiovasculaires. Ces problèmes facilitent l’apparition de la maladie d’Alzheimer. 

Certains polluants seraient impliqués dans le développement de cette maladie neurodégénérative. Les pesticides figurent également dans la liste des suspects. Déjà accusés étant une des causes de la maladie de Parkinson, ils auraient aussi un lien avec la maladie d’Alzheimer. Toutefois, les scientifiques ne se sont pas encore prononcés à ce sujet.

La maladie d’Alzheimer : quels sont les signes d’alerte ?

Il est dans les habitudes de relier la maladie d’Alzheimer aux troubles et à la perte de la mémoire. Cependant, ces signes ne sont pas toujours symptomatiques de cette maladie. Seul un médecin est en mesure d’établir un diagnostic. Il y a quand même quelques signes d’alerte :

  • Des difficultés à réaliser des activités courantes et familières (remplir un formulaire, faire les courses, etc.) 
  • Une désorientation dans le temps et dans l’espace 
  • Une incapacité à raisonner et à juger correctement
  • La perte d’objets 
  • L’oubli d’événements récents 
  • Une aphasie (difficulté à trouver ses mots, oubli de mots courants) 
  • Une apraxie (difficulté à effectuer certains mouvements) 
  • Un changement d’humeur, de personnalité et/ou de comportement 
  • Des difficultés à faire des projets et un manque de motivation 
  • Des troubles du sommeil

Ces symptômes doivent conduire à une consultation médicale. Par la suite, il revient au médecin traitant d’orienter le patient vers une consultation spécialisée. Ces troubles cognitifs progressent et s’aggravent peu à peu. Néanmoins, l’évolution de la maladie diffère d’un patient à un autre. Ces symptômes apparaissent tardivement chez des personnes ayant des activités cérébrales stimulantes et importantes.

La maladie d’Alzheimer : diagnostic et préventions.

Le dépistage de la maladie d’Alzheimer est encore impossible. Mais un diagnostic précoce, dès l’apparition des premiers symptômes, permettra de se préparer. Plusieurs types d’examens sont au menu. Ils seront effectués en vue de supprimer tout autre diagnostic. Par ailleurs, un suivi de la progression des symptômes est indispensable pour la confirmation du diagnostic.

Les seules préventions envisageables concernent les facteurs environnementaux. Aussi, il faut adopter une hygiène de vie soignée :

  • Le tabagisme à réduire ou tout simplement à éviter ;
  • Une activité physique au quotidien ;
  • Une alimentation bien équilibrée.

À cette liste, s’ajoute le contrôle des problèmes cardiovasculaires. Prendre soin de son cœur contribue aussi à prévenir de la maladie d’Alzheimer.

Image par Gerd Altmann de Pixabay

La maladie d’Alzheimer : quels sont les traitements ?

Le traitement médicamenteux en vue d’une guérison de la maladie d’Alzheimer n’existe pas encore. Les traitements administrés actuellement (inhibiteurs de l’Acétylcholine estérase) ne sont pas très efficaces. De plus, des effets indésirables peuvent survenir et s’aggraver avec un traitement prolongé.

Face à cette situation, des propositions de traitements non-médicamenteux abondent (luminothérapie, danse, musique, remédiation cognitive, etc.). Il est toutefois difficile de mesurer leur efficacité. 

D’autres moyens sont aussi avancés pour apporter des soins aux patients. Il y a, entre autres, le recours à l’orthophonie. L’orthophoniste interviendra au niveau de la communication du patient avec autrui. L’Assurance maladie prendra en charge 12 à 15 séances. Un renouvellement des séances est possible si le malade répond encore aux critères. En outre, une éducation thérapeutique sera bénéfique pour le malade, surtout au début de la maladie. Cela a pour objectif de l’aider à être le plus indépendant possible.

Les aides et prises en charge des personnes concernées par cette maladie 

Les aides et prises en charge des patients débutent avec l’annonce de la maladie. Elle doit être faite explicitement au patient par le médecin qui a posé le diagnostic. Il s’agit d’une demande des proches, mais également d’une recommandation émanant des autorités sanitaires. Par la suite, il y aura des propositions de soins mis en place en fonction des besoins du patient : Plan Personnalisé de Santé.

Un certain nombre d’initiatives (vacances, activités sociales aidé/aidant, garde de nuit, etc.) sont aussi proposées à l’égard des aidants. Ils en ont besoin, car la maladie d’Alzheimer est une maladie difficile à surmonter autant pour le malade que pour ses proches.


Sources :
https://www.sante-sur-le-net.com/maladies/neurologie/maladie-alzheimer/
https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-neurodegeneratives/article/la-maladie-d-alzheimer
https://www.capretraite.fr/prevenir-dependance/maladie-d-alzheimer/la-maladie-d-alzheimer/
https://alzheimer-recherche.org/la-maladie-alzheimer/quest-maladie-dalzheimer/definition-et-chiffres/
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/12/11/24396-maladies-degeneratives-pourquoi-leur-nombre-augmente